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J AIME TOUT CE QUI ME RAPPELLE QUE JE NE SUIS PAS SEULE A SOUFFRIR SUR CETTE TERRE

Stéphanie Butland

Stéphanie Butland

HISTOIRE :

 

Une librairie a toujours le pouvoir de guérir les cœurs.

 

Loveday travaille dans une librairie d'occasion et préfère la compagnie des romans à celle de ses semblables. Elle reçoit un jour trois mystérieuses livraisons de livres qui la plongent dans les souvenirs de son enfance difficile.

 

Quelqu'un connaît le secret de sa vie. Est-ce Archie, son patron marginal et paternel ? Rob, l'amoureux éconduit qui ne cesse de la harceler ? Nathan, le poète-magicien qu'elle vient de rencontrer, celui qui pourrait l'aider à trouver les mots pour raconter son histoire ? Le moment semble venu pour elle d'affronter son passé et d'enfin tourner la page.

 

MON AVIS :

 

Au détour d'une allée de la médiathèque que je fréquente, je découvre ce livre, dont la couverture avec son petit chat, la tasse qui fume, la petite souris dans le bas et plein de livres, m'interpelle, et puis ce titre si long et explicite, donc je décide de tenter l'aventure.

 

 

Le cadre : Une librairie d'occasion dans le vieux quartier de York (Angleterre), « A mots perdus » tout un programme, on découvre la narratrice au joli prénom « Loveday », et son patron et propriétaire Archie.

 

 

Cette histoire est divisée en sections différentes et en années, puisque nous avons des retours en arrière en fonction de l'histoire de Loveday.

« Poésie », « Biographie », « Policier », « Voyage ».

 

 

Loveday, étonnante très jeune femme est un personnage attachant et agaçant à la fois, malmenée par la vie, avec ses tatouages d'écriture extraits de ses livres préférés. La librairie où elle travaille, dans laquelle elle se sent en sécurité après une enfance chaotique, Loveday, fragile, asociale, maniaque, peut paraître excessive dans son refus de créer des liens.

 

 

Archie, adorable propriétaire de la librairie, patron débonnaire, (petite réflexion, le genre de patron dont on rêve tous), excentrique, truculent, jovial et bavard, très attachant, appelle affectueusement « mon petit chien perdu » Loveday.

 

 

Les personnages qui apparaissent au fur et à mesure du déroulement de l'histoire sont imparfaits, traînant leurs casseroles, essayent de composer avec ce que la vie leur a donné, ils se débrouillent au mieux.

 

 

Cette histoire est dans l'air du temps, mais traité avec beaucoup de sensibilité, et espoir, une teinte d'humour par moments. Entre enfance difficile, la violence conjugale cachée à tous, l'amour filial si difficile à supporter, la résilience des enfances broyées, l'amitié, et bien sûr l'amour.

 

 

C'est difficile de détailler cette histoire, il y a des personnages plus attachants ou désagréables :

Nathan le poète magicien, Rob pas sympathique du tout, Mélody un peu paumée.

 

 

On est surtout dans la tête et les réflexions de Loveday, qui peut exaspérer ou énerver par moments par son refus de laisser tomber ses défenses, j'ai tout de suite aimé « ce petit chien perdu », réfugiée dans son amour des livres, sa vie entre son boulot dans la librairie et Archie qui la connaît si bien, et la protège de ses vieux démons.

 

 

Ce n'est pas toujours un livre léger, mais comment l'amour des livres peut sauver d'une enfance où un jour votre vie douce vole en éclats et vous échappe complètement. Que de questions où aucun adulte ne prend la peine d'expliquer à une petite fille déboussolée ce qui s'est passé.

 

 

Après on peut comprendre les murs de protection épais montés par Loveday, qui préfèrent la littérature à la fréquentation des humains.

 

 

Mon avis : On a mal pour Loveday par moments, mais si vous aimez les librairies d'occasion, les livres cornés, les odeurs caractéristiques des vieux livres, la littérature, alors n'hésitez pas poussez la porte, écoutez le rire d'Archie, demandez des conseils à Loveday pour la poésie. Je crois que dans les réflexions de notre « petit chien perdu », chacun de nous peut se retrouver à un moment de sa vie, je vous donne rendez-vous à York et bonne lecture.

 

 

Kalou